Dans la mesure où un Refugee Food Festival vise à valoriser les compétences de chefs « réfugiés », les chefs participant au festival doivent avoir le statut de réfugié. Contrairement aux idées reçues, la majorité des pays accordent aux réfugiés le droit de travailler. Toute personne ayant le statut de réfugié est donc normalement habilitée à travailler dans les restaurants partenaires de l’évènement. En règle générale, il n’existe donc aucune barrière administrative pour organiser le festival, et ce n’est pas plus compliqué de salarier une personne ayant le statut de réfugié que n’importe quel autre citoyen. Il convient cependant de vérifier le cadre légal spécifique de chaque pays concernant le droit au travail des personnes réfugiés, et les représentants locaux du HCR pourront vous accompagner là-dessus.

Pour les personnes qui ont bénéficié du statut de réfugié avant d’être naturalisées, leur participation peut viser à mettre en avant des personnes qui, après avoir été réfugiées, ont obtenu la naturalisation dans leur pays d’accueil et ont réussi leur intégration socio-professionnelle.

Toutes les nationalités peuvent être représentées lors d’un Refugee Food Festival ! Tous les goûts sont les bienvenus ! Il est d’ailleurs souhaité d’avoir une variété de nationalités représentées afin de permettre aux personnes qui viendront dans les restaurants de découvrir de nouvelles saveurs. Lors de la première édition à Paris, les nationalités ivoirienne, syrienne, iranienne, sri-Lankaise, tchétchène et indienne étaient représentées. Et on s’est régalés !

Du passionné de cuisine au chef cuisinier superstar, les chefs du festival peuvent avoir des profils assez variés. Les trois conditions les plus importantes de leur participation sont leurs compétences culinaires, leurs capacités à tenir les cuisines d’un restaurant, leur motivation. En bénéficiant d’un accompagnement adapté, il doivent être en mesure de préparer un menu qui ravira les convives du restaurant. Côté motivation, ils doivent travailler ou avoir fait le pari de s’insérer professionnellement dans le milieu de la restauration car le festival a aussi vocation à être un tremplin dans leur carrière de chef cuisinier.

Les chefs de la première édition du Refugee Food Festival de Paris avaient des profils très différents. Un des chefs bénéficiait d’une très grande notoriété en Syrie où il présentait des émissions de télé culinaires. À l’inverse, un autre chef du festival était un passionné de cuisine, aux compétences exceptionnelles, mais qui faisait ses premiers pas dans l’univers de la restauration professionnelle.


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